L'objet majeur de la collection permanente est sans conteste la pharmacie de l'Hôtel-Dieu, dont l'emplacement figure déjà sur les plans de l'architecte Pierre-François Paris vers 1765.
Superbement aménagée par l'ébéniste Jean-Baptiste Carraz en 1846, cette pièce témoigne de l'ancienne structure hospitalière. Elle se décline en cinq rangées d'étagères supportant quelque 240 bocaux et pots en verre ou en porcelaine. Plus bas, quatre rangées de tiroirs mentionnent toutes les essences nécessaires à la préparation des médicaments.
Les essences utilisées sont l'érable, le chêne, le pin et le sapin. Les tiroirs sont en bois de prunier, les étiquettes en bois d'ébène encadrées de deux filets en bois d'amarante.
Au centre de la pièce se trouve une table de travail avec plateau en marbre où figure un pélican, symbole de la charité chrétienne.
Cette pharmacie a été utilisée par les sœurs hospitalières jusqu'en 1956, date où le bâtiment de l'Hôtel-Dieu est désaffecté suite à la construction d'un nouveau complexe hospitalier en haut de la ville.
A ne pas rater
RENDEZ-VOUS AU MUSÉE
Mercredi 16 avril 2025 à 19h30
Conférence de M. Francesco Cerea, historien et directeur culturel de l'association "Les plus beaux villages de Suisse"
La tradition hospitalière de l'Ordre teutonique et ses liens avec la cour épiscopale de Porrentruy

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La Pharmacie
L'objet majeur de la collection permanente est sans conteste la pharmacie de l'Hôtel-Dieu, dont l'emplacement figure déjà sur les plans de l'architecte Pierre-François Paris vers 1765.
Superbement aménagée par l'ébéniste Jean-Baptiste Carraz en 1846, cette pièce témoigne de l'ancienne structure hospitalière. Elle se décline en cinq rangées d'étagères supportant quelque 240 bocaux et pots en verre ou en porcelaine. Plus bas, quatre rangées de tiroirs mentionnent toutes les essences nécessaires à la préparation des médicaments.
Les essences utilisées sont l'érable, le chêne, le pin et le sapin. Les tiroirs sont en bois de prunier, les étiquettes en bois d'ébène encadrées de deux filets en bois d'amarante.
Au centre de la pièce se trouve une table de travail avec plateau en marbre où figure un pélican, symbole de la charité chrétienne.
Cette pharmacie a été utilisée par les sœurs hospitalières jusqu'en 1956, date où le bâtiment de l'Hôtel-Dieu est désaffecté suite à la construction d'un nouveau complexe hospitalier en haut de la ville.
Photographie Jacques Bélat
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LE TRéSOR DE L’éGLISE SAINT-PIERRE
Le Trésor de l'Eglise St-Pierre, avec notamment trois chefs-d'œuvre de la fin du XVe siècle dus à l'orfèvre bâlois Georges Schongauer, constituent l'ensemble d'orfèvrerie gothique le plus important du Jura. Cet important fonds d'objets liturgiques est regroupé dans la « salle du Trésor », avec des objets gothiques, baroques et historicisants.
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Les expositions temporaires
Les anciens sites hospitaliers photographiés par Elena Franco sont liés par une histoire qui plonge ses racines dans le Moyen Âge et qui témoigne de l'importance des soins et de l'accueil en tant que pilier fondateur de la culture européenne. Lieux de science et d'idée, villes dans les villes, ils ont été des centres d'innovation, mais aussi de solidarité, et ils en ont perfectionné les mécanismes.
Un choix d'images de son travail développé sur une douzaine d'années nous permet d'introduire une réflexion sur l'Hôtel-Dieu de Porrentruy, dont elle nous offre un portrait inédit.
Parallèlement, un historique agrémenté de documents et d'iconographie sur l'ancien hôpital de Porrentruy permet de mieux connaître ce bâtiment emblématique de la ville des princes-évêques.
Le legs des Sœurs hospitalières est mis en lumière, afin de rappeler le rôle essentiel joué par cette congrégation au sein de l'Hôtel-Dieu et de la société bruntrutaine durant plus de 250 ans.
Hospitalia Elena Franco - Splendeurs de l'Hôtel-Dieu
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